Le Comte de St Germain

Le Comte de Saint-Germain : surdoué de l’ésotérisme à Versailles
Publié le 24 décembre 2010 par Catherine Desplanque


Comte de Saint-Germain

Comme les génies usurpateurs, le Comte de Saint-Germain pourrait très bien être comparé à des personnalités ayant défrayé la chronique de nos dernières années comme Christophe Rocancourt, Frédéric Bourdin, ou encore Jean-Claude Roman. Cela dit, il avait cependant des dons extraordinaires et inexpliqués qui ont fait de lui un personnage de légende et très à part dans l’histoire. Petite biographie du Comte de Saint-Germain.
Moins connu que Nostradamus ou Cagliostro, le Comte de Saint-Germain n’en était pas moins fascinant. Sans rien vraiment savoir de lui, les historiens pensent que le Comte de Saint-Germain serait né aux alentours de 1707. Issu de rien, il a pourtant l’audace de se présenter en 1750 en tant que Comte de Saint-Germain à la cour de Louis XV, admirant au passage la maîtresse en titre, Madame de Pompadour. Le Comte de Saint-Germain cultive d’emblée la différence, paradant, couvert de bijoux (nul ne sait d’où ils provenaient), et distribuant de-ci, de là, de mystérieuses pilules qu’il avalait ainsi que du pain et du gruau, ne se nourrissant que de cet étrange repas.



Personne ne savait vraiment d’où il venait et pourtant il écrivait et ne parlait rien de moins que onze langues : grec, latin, sanscrit, arabe, chinois, français, allemand, anglais, italien, portugais et espagnol ! On peut essayer d’admettre cette facilité incroyable mais ce n’est pas tout, l’homme était aussi peintre et musicien : le clavecin et le violon n’avaient aucun secret pour lui ainsi que la composition. Mais ce n’est pas tout… Le Comte de Saint-Germain connaissait aussi la chimie et l’alchimie et se prétendait immortel en vertu du « Grand Œuvre alchimique ».

Les pierres précieuses l’attiraient comme une sorte d’addiction. Les pierres précieuses étaient sa passion et le Comte de Saint-Germain prétendait pouvoir effacer les défauts des plus gros diamants. Il prétendait également avoir conscience de ses vies antérieures et se définissait comme LE SAGE qui possédait le secret de la vie éternelle grâce à un élixir de jouvence. Ce breuvage lui aurait donné des réminiscences de ses vies antérieures datant de 2 000 à 4 000 ans. Sa prétendue expérience passée lui permettait de raconter, comme s’il y était, des événements capitaux concernant l’histoire et la religion. Il prétendait ainsi avoir assisté aux Noces de Cana ou à la chute de Babylone. Avec force détails, le Comte de Saint-Germain captivait son entourage… Car, la question se posait, comment pouvait-il savoir tout ça puisque nul ne pouvait savoir d’où il venait ? Même le grand Voltaire était conquis… Selon Voltaire, le Comte de Saint-Germain était « un homme qui ne meurt point et qui sait tout ».

Le phénomène « Comte Saint-Germain » se compliqua quand Rameau, le compositeur de la Cour, affirma que Saint-Germain pouvait se rendre invisible et qu’il était capable d’hypnotiser les personnes alentours. Finalement mal en Cour, il dut quitter la France en 1760 et voyagea en Europe. Il se rapprocha alors des Rose-Croix, mouvement ésotérique très en vogue à l’époque. Il finit sa vie dans une province allemande au Nord du pays, le Schleswig-Holstein, poursuivant ses travaux d’alchimiste…. Il paraît pourtant, qu’on l’aurait reconnu lors de la Révolution Française à Paris. Plusieurs témoignages et non des moindres font état d’un être hors du commun même si Casanova, le grand séducteur, a vu en lui un imposteur quand il l’a rencontré. Entre autres adeptes, on peut citer Goethe et même Napoléon III a posteriori, qui, intrigué par le personnage, voulut retrouver sa véritable identité… Hélas, ce fut en pure perte. Le Comte de Saint-Germain était et restera, une véritable énigme pour tous les adeptes d’ésotérisme.

http://cdpresse.fr/2010/12/24/le-comte-de-saint-germain-surdoue-de-lesoterisme-a-versailles/

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